Riprendiamo dal sito internet di I24NEWS l'articolo in francese dal titolo "Iran: l'AIEA ha nascosto un rapporto compromettente".

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L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a contrecarré l'an dernier un rapport contenant des révélations sensibles concernant le programme de développement d'uranium de l'Iran, de peur de compromettre les négociations entre l'Iran et les grandes puissances, a rapporté l'agence d'information Reuters jeudi.

Des sources anonymes ont rapporté à l'agence: "il n'y avait aucun moyen de savoir quelles informations recueillies par l'agence (AIEA, ndlr) auraient été incluses dans le nouveau document depuis le rapport de référence sur l'Iran en 2011", mais il est possible de croire que le rapport traitait des soi-disant "possibles dimensions militaires" du programme nucléaire de l'Iran.

L'Iran maintient son programme nucléaire illégal

Le rapport a été apparemment mis de côté en raison de la réticence du programme de surveillance atomique de l'ONU de mettre à l'épreuve l'attitude de non-confrontation que l'Iran a adopté récemment.

Téhéran a entamé un dialogue avec l'Occident après l'élection à la présidence de Hassan Rohani, un religieux centriste qui a pris ses distances avec la célèbre position récalcitrante envers l'Occident de Mahmoud Ahmadinejad, son prédécesseur.

Rohani a déclaré à plusieurs reprises qu'il souhaite poursuivre "une interaction constructive" avec le monde, suscitant des attentes de négociation du différend nucléaire.

Dans son dernier rapport rendu public jeudi, l'agence de surveillance a déclaré que l'Iran s'en tenait à un gel nucléaire de six mois convenu dans le cadre de l'accord intérimaire conclu en novembre avec les grandes puissances. Un mois après, l'accord est entré en vigueur.

Le rapport affirme que l'enrichissement de l'uranium à un niveau moyen (qui se trouve à être la principale préoccupation de la communauté internationale) n'est "plus en cours", comme convenu dans l'accord.

L'AIEA a également déclaré qu'une partie des stocks en uranium enrichi de l'Iran "a été dilué et le reste transformé en oxyde d'uranium, comme prévu dans l'accord de novembre" qui a pris effet le 20 janiver.

Selon l'agence, l'Iran serait en train de construire un centre de conversion de ce type de matériau à la forme d'oxyde, à partir de laquelle il serait plus difficile d'enrichir l'uranium à des fins militaires.

L'Iran n'a pas installé des centrifugeuses d'enrichissement d'uranium supplémentaires dans ses installations, aussi bien à Natanz qu'à Fordo, selon l'AIEA.

En ce qui concerne le réacteur en construction à Arak, l'AIEA a noté qu'"aucun des composants principaux supplémentaires n'ont été installés à ce réacteur. Il n'y a pas eu de fabrication ni d'essais de combustible pour le réacteur."

L'agence a également rapporté que l'Iran a fourni un bilan des activités à Arak, prénommé le "Questionnaires d'information de conception" (Design Information Questionnaire). L'accès a été accordé à l'agence à certains ateliers d'assemblage de centrifugeuses, de production et aux salles de stockage.

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