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Informazione Corretta Rassegna Stampa
17.11.2007 Come si combatte il negazionismo della Shoah
La storia di Karl Pfeifer, giornalista austriaco

Testata: Informazione Corretta
Data: 17 novembre 2007
Pagina: 1
Autore: Karl Pfeifer
Titolo: «Come si combatte il negazionismo della Shoah»

Informazione Corretta propone ai suoi lettori per questo fine settimana (17-18 novembre 2007) una storia molto istruttiva sul piano storico-giuridico. Il protagonista è Karl Pfeifer, un giornalista austriaco. Prima di entrare nel vivo della narrazione, è utile conoscere la sua di storia, così come lui ce l'ha raccontata. Eccola:

Karl Pfeifer nasce il 22.8.1928 in Austria. Fugge dopo l' Anschluss con la famiglia nel 1938 attraverso Svizzera, Italia e Jugoslavia in Ungheria. Con il " trasporto dei giovani" riesce a lasciare  Budapest  il 5.1.1943 e arriva a Haifa il19.1.1943 Educazione in Kibbuz, il 15.3.1946  èvolontario nel Palmach e dopo nell' esercito fino al 31.12.1949

Parte per laSvizzera dove  alla Scuola alberghiera.Lavora in Svizzera, Germania, Inghilterra, Nuova Zelanda e Austria

Nel 1979 comincia a scrivere sull' Ungheria, dopo di che dal 1980 fino  al 1987 subisce quattro espulsioni dal regime comunista

Dal 1982 fino al 1995 è  redattore del mensile ufficiale della communita ebraica di Vienna.

I  3 processi del Dr. Werner Pfeiferberger contro di lui sono durati dall' Aprile 1995 fino al maggio 1998.

Il 15. febbraio 2000 il procuratore di Vienna ha mandato la sua lettera d'accusa al Pfeifenberger. Che però si suicida  il 13. maggio 2000.

Il settimanale Zur Zeit che viene sovvenzionato dal Governo Austriaco ha attacato Karl Pfeifer  il 2. giugno 2000.

Fin qui la sua storia. Per seguire gli avvenimenti che hanno accompagnato la sua battaglia contro il negazionismo della Shoàh, che lo ha visto perdente all'inizio, ma vincente alla fine, grazie alla sentenza della Corte europea dei diritti umani, proponiamo, due testi. Il primo è un articolo del quotidiano cattolico francese " La Croix", che riassume tutti i termini della vicenda. Il secondo è la sentenza stessa della Corte europea. Sono in francese, li abbiamo lasciati in originale, confidando che possano essere letti.

Un morale da trarre ? Sì, quella che in alcuni paesi, la giustizia funziona, magari impiega del tempo, ma poi arriva, L'Austria, un paese che è stato nazista ancor più della Germania, ha fatto i conti con il suo passato, e oggi dimostra concretamente con le leggi che ha emanato, una chiara volontà di considerare criminale tutto ciò che può portare ad una visione anche lontanamente positiva del nazismo. Purtroppo questo non si può dire per altri paesi dell'Unione europea.

Ecco i documenti, buona lettura.

"La Croix", quotidiano cattolico francese:

15/11/2007 15:42 STRASBOURG (Conseil Europe), 15 nov 2007 (AFP) - Nazisme: la Cour des droits de l'Homme réhabilite un journaliste autrichien

La Cour européenne des droits de l'Homme a réhabilité jeudi à Strasbourg un journaliste autrichien accusé à tort, selon elle, d'avoir déclenché une "chasse à l'homme" contre un enseignant négationniste et d'être finalement responsable de son suicide.

La Cour a estimé dans son arrêt que le journaliste viennois Karl Pfeifer était en droit d'exiger la protection de sa réputation, ce que la justice autrichienne lui avait refusé, et elle lui a alloué une indemnité de 5.000 euros pour préjudice moral.

Karl Pfeifer, rédacteur en chef du magazine officiel de la communauté juive de Vienne de 1992 à 1995, avait sévèrement critiqué dans son journal un professeur auteur d'un article affirmant que les juifs avaient déclaré la guerre à l'Allemagne en 1933 et banalisant les crimes du régime nazi.

Le professeur engagea des poursuites en diffamation contre M. Pfeifer, mais fut débouté en 1998.

Le parquet viennois entama alors des poursuites contre le professeur en vertu de la loi relative à l'interdiction du national-socialisme. Le professeur se suicida peu avant l'ouverture du procès, au printemps 2000.

L'affaire rebondit avec une campagne de l'hebdomadaire "Zur Zeit" qui accusait M. Pfeifer d'avoir déclenché une chasse à l'homme contre le professeur pour le pousser à la mort et lança une collecte auprès des lecteurs.

L'hebdomadaire soutenait qu'un groupe d'antifascistes essayait de nuire à la revue en utilisant la désinformation et des poursuites civiles et pénales.

M. Pfeifer, s'estimant injustement attaqué, tenta vainement d'obtenir une condamnation pour diffamation de Zur Zeit en Autriche.

Les juges européens lui ont donné raison. Ils estiment que l'établissement d'un lien entre l'article du journaliste et la mort du professeur dépassait les limites admissibles de la liberté d'expression car le journal a "en fait accusé M. Pfeifer d'actes s'analysant en un comportement criminel".

Ils ont en outre souligné dans leur arrêt que rien n'indiquait que M. Pfeifer ait fait partie d'une association se livrant à la chasse à l'homme.

 www.la-croix.com/afp.static/pages/071115144030.c1j37r0o.htm

 

La sentenza della Corte europea dei diritti umani:

COUR EUROPÉENNE DES DROITS DE L’HOMME

 15.11.2007   Communiqué du Greffier

 ARRÊT DE CHAMBRE 
PFEIFER c. AUTRICHE

La Cour européenne des Droits de l’Homme a communiqué aujourd’hui par écrit son arrêt de chambre1 dans l’affaire Pfeifer c. Autriche (requête no 12556/03).

La Cour conclut, par cinq voix contre deux, à la violation de l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale) de la Convention européenne des Droits de l’Homme au motif que les juridictions autrichiennes n’ont pas ménagé un juste équilibre entre la protection de la liberté d’expression et le droit du requérant à la protection de sa réputation.

En application de l’article 41 (satisfaction équitable) de la Convention, la Cour alloue à M. Pfeifer 5 000 euros (EUR) pour préjudice moral, ainsi que 10 000 EUR pour frais et dépens. (L’arrêt n’existe qu’en anglais.)

1.  Principaux faits

Le requérant, Karl Pfeifer, est un ressortissant autrichien résidant à Vienne. Il est journaliste indépendant. De 1992 à 1995, il fut rédacteur en chef du magazine officiel de la communauté juive de Vienne.

En février 1995, M. Pfeifer publia un commentaire dans lequel il critiquait en termes sévères un professeur, auteur d’un article affirmant que les juifs avaient déclaré la guerre à l’Allemagne en 1933 et banalisant les crimes du régime nazi. Le professeur engagea des poursuites pour diffamation contre le requérant qui fut définitivement acquitté en mai 1998, les juridictions estimant que sa critique constituait un jugement de valeur reposant sur une base factuelle suffisante.

En avril 2000, le parquet engagea une procédure pénale contre le professeur en vertu de la loi relative à l’interdiction du national-socialisme en raison de cet article. Peu avant l’ouverture de son procès, le professeur se suicida.

Dans un article de juin 2000, l’hebdomadaire Zur Zeit se référa au commentaire de M. Pfeifer en alléguant qu’il avait déclenché une chasse à l’homme ayant abouti finalement à la mort de la victime. Le requérant engagea sans succès une procédure en diffamation contre la société d’édition propriétaire de Zur Zeit. Si le tribunal de première instance jugea que la déclaration était diffamatoire, la cour d’appel, elle, estima en octobre 2001 qu’il s’agissait d’un jugement de valeur qui n’avait rien d’excessif.

Entretemps, le rédacteur en chef de l’hebdomadaire Zur Zeit avait écrit aux abonnés en leur demandant leur aide financière et en soutenant qu’un groupe d’antifascistes essayait de nuire à l’hebdomadaire au moyen d’une campagne de désinformation dans les médias ainsi que de poursuites pénales et d’actions civiles. La lettre reprenait l’idée que Karl Pfeifer et d’autres personnes étaient membres d’une association se livrant à la « chasse à l’homme » qui avait poussé le professeur à la mort. Le requérant engagea une deuxième série de poursuites en diffamation. Il fut débouté en août 2002, la cour d’appel déclarant que les principes et les considérations énoncés dans son arrêt antérieur d’octobre 2001 continuaient à s’appliquer.

2.  Procédure et composition de la Cour

La requête a été introduite devant la Cour européenne des Droits de l’Homme le 7 avril 2003.

L’arrêt a été rendu par une chambre de sept juges composée de :

Loukis Loucaides (Cypriote), président
Nina Vajić (Croate), 
Anatoli Kovler (Russe), 
Khanlar Hajiyev (Azerbaïdjanais), 
Dean Spielmann (Luxembourgeois), 
Sverre Erik Jebens (Norvégien), juges
Heinz Schäffer (Autrichien), juge ad hoc
 
ainsi que de Søren Nielsen, greffier de section.

3.  Résumé de l’arrêt2

Grief

Invoquant l’article 8 (droit au respect de la vie privée et familiale), M. Pfeifer se plaignait que les juridictions autrichiennes n’avaient pas protégé sa réputation contre les propos diffamatoires du rédacteur en chef de l’hebdomadaire Zur Zeit.

Décision de la Cour  Article 8

La Cour estime que le droit d’une personne à la protection de sa réputation est couvert par l’article 8 en tant que partie du droit au respect de la vie privée.

La Cour rappelle que le droit à la liberté d’expression garanti par l’article 10 (liberté d’expression) protège aussi des propos qui choquent ou heurtent le public ou un particulier. Toutefois, la déclaration en cause en l’espèce va au-delà puisqu’elle affirme que le requérant a causé la mort du professeur en le poussant en définitive au suicide. S’il n’est pas contesté que le requérant a commenté de manière critique l’article écrit par le professeur en 1995 et que, des années plus tard, en 2000, ce dernier a été poursuivi pour cet article en vertu de la loi relative à l’interdiction du national-socialisme et a fini par se suicider, la preuve n’a pas été apportée du prétendu lien de cause à effet entre l’article du requérant et la mort du professeur. En affirmant l’existence de ce lien dans sa lettre, le rédacteur en chef a dépassé les limites admissibles car  il a en fait accusé M. Pfeifer d’actes s’analysant en un comportement criminel.

À supposer même qu’on puisse voir dans cette déclaration un jugement de valeur, ce dernier manque d’une base factuelle suffisante. Le recours au terme de membre d’une association se livrant à la « chasse à l’homme » implique que le requérant a agi en collaboration avec d’autres personnes dans l’intention de persécuter et d’attaquer le professeur. Rien n’indique toutefois que M. Pfeifer, qui s’est limité à écrire un article tout au début d’une série d’évènement sans rien faire par la suite, a agi de cette manière ou dans ce but. De surcroît, il y a lieu d’observer que le commentaire écrit par le requérant n’a pas, lui, dépassé les limites d’une critique admissible.

La Cour n’est dès lors pas convaincue que les motifs avancés par les juridictions internes pour protéger la liberté d’expression l’emportent sur le  droit du requérant à la protection de sa réputation.

Les juges Loucaides et Schäffer ont chacun exprimé une opinion dissidente dont les textes se trouvent joint à l’arrêt.

Les arrêts de la Cour sont disponibles sur son site Internet (http://www.echr.coe.int).

Contacts pour la presse

Emma Hellyer (téléphone : 00 33 (0)3 90 21 42 15) 
Stéphanie Klein
(téléphone : 00 33 (0)3 88 41 21 54) 
Tracey Turner-Tretz
(téléphone : 00 33 (0)3 88 41 35 30) 
Paramy Chanthalangsy (téléphone : 00 33 (0)3 90 21 54 91) 

La Cour européenne des Droits de l’Homme a été créée à Strasbourg par les Etats membres du Conseil de l’Europe en 1959 pour connaître des allégations de violation de la Convention européenne des Droits de l’Homme de 1950.

1 L’article 43 de la Convention européenne des Droits de l’Homme prévoit que, dans un délai de trois mois à compter de la date de l’arrêt d’une chambre, toute partie à l’affaire peut, dans des cas exceptionnels, demander le renvoi de l’affaire devant la Grande Chambre (17 membres) de la Cour. En pareille hypothèse, un collège de cinq juges examine si l’affaire soulève une question grave relative à l’interprétation ou à l’application de la Convention ou de ses protocoles ou encore une question grave de caractère général. Si tel est le cas, la Grande Chambre statue par un arrêt définitif. Si tel n’est pas le cas, le collège rejette la demande et l’arrêt devient définitif. Autrement, les arrêts de chambre deviennent définitifs à l’expiration dudit délai de trois mois ou si les parties déclarent qu’elles ne demanderont pas le renvoi de l’affaire devant la Grande Chambre.

Se qualche lettore vuol comunicare con Karl Pfeifer, può scrivere a informazione corretta, provvederemo a far proseguire la sua mail.


http://www.informazionecorretta.it/main.php?sez=90

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