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Zvi Mazel/Michelle Mazel
Diplomazia/Europa e medioriente
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Apocalypse demain ? 15/20/2015
Boualem Sansal
2084, la fin du monde
Gallimard

Apocalypse demain ?

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Le nouveau roman de Boualem Sansal se veut plus que jamais polémique. D’ailleurs son titre complet annonce la couleur : « 2084 – La fin du monde. Un clin d’œil plus qu’évident au célèbre « 1984 » le roman écrit par Georges Orwell, alors qu’il luttait contre la tuberculose qui allait l’emporter. D’ailleurs c’est dans un sanatorium où l’on soigne les tuberculeux que s’ouvre le nouveau roman de Sansal ; Ati, son héros, déclaré guéri, est sur le point de rentrer chez lui. Il va nous entrainer dans un empire imaginaire, « l’Abistan » pseudonyme transparent pour « pays de mon père.»

Ce n’est pas le totalitarisme qui y règne comme dans l’œuvre d’Orwell, mais la religion. Le régime se maintient par la terreur, tortures et exécutions sont quotidiennes. Abi est le délégué du dieu Yölah qu’il faut prier neuf fois par jour. Son livre saint, le Gkabul » est divisé en versets comme un autre livre saint…On parle l’Abilang, langue unique qui a remplacé toutes les autres et annihile toute velléité de pensée rationnelle. D’où des affirmations quasi orwelliennes comme « La mort c’est la vie » « La logique c’est l’absurde » « Le mensonge c’est la vérité. » Dans « La Grande guerre sainte, » le combat sans merci mené par Abi contre « La Grande Mécréance » les soldats partent en scandant « Allons mourir pour vivre heureux. » On a compris, la cible de Boualem Sansal n’est pas le totalitarisme, mais l’Islam et son Abistan préfigure un monde qui a sombré dans un Islam féroce. D’ailleurs il a fréquemment recours à des termes arabes à peine déguisés. Les femmes sont « abritées derrière leurs voiles épais et leurs burniqabs ;» et la ville sainte s’appelle « Quodsabad. » Dans cet univers glauque Ati cherche des repères et a des jugements cinglants. « Le Système a tôt compris que c’était l’hypocrisie qui faisait le parfait croyant, pas la foi qui par sa nature oppressante traine le doute dans son sillage, voir la révolte et la folie. Il a aussi compris que la vraie religion ne peut rien être d’autre que la bigoterie bien réglée, érigée en monopole et maintenue par la terreur omniprésente. »

Il est clair que le livre est le fruit d’une double réflexion, celle d’un homme qui a connu les pires excès de l’intégrisme islamique lors de la guerre civile algérienne des années 1990 et qui voit aujourd’hui la montée de Daesh et l’avance de l’islamisme en Europe. Tout de même, on ne fait pas de la bonne littérature avec de bons sentiments, et le caractère trop didactique de l’œuvre pose problème et rend par endroits la lecture difficile. Pourtant le thème de cet ouvrage en garantit le succès : à côté de la polémique et des accusations d’islamophobie, le livre est déjà proposé aux trois plus prestigieux prix littéraires français à commencer par le Goncourt.

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Michelle Mazel è una scrittrice israeliana nata in Francia. Ha vissuto otto anni al Cairo quando il marito era Ambasciatore d’Israele in Egitto. Profonda conoscitrice del Medio Oriente, ha scritto “La Prostituée de Jericho”, “Le Kabyle de Jérusalem” non ancora tradotti in italiano. E' in uscita il nuovo volume della trilogia/spionaggio: “Le Cheikh de Hébron”. Le sue recensioni sono pubblicate sull’edizione settimanale in lingua francese del Jerusalem Post.


http://www.informazionecorretta.it/main.php?sez=90

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